Voici 3 astuces pour que votre enfant s’endorme seul, rapidement et paisiblement
Première astuce: être sûr de vous au moment du coucher.
Si vous êtes angoissé, si vous appréhendez le fait que votre enfant se mette à pleurer, c’est sûr et certain qu’il va pleurer. Il va ressentir votre angoisse et vous allez lui envoyer le message: “ok j’ai raison d’angoisser ».
Il est tout à fait normal que votre enfant n’ait pas envie que vous partiez de sa chambre et de se retrouver seul. C’est l’inverse qui serait étonnant! Votre enfant ressent un véritable plaisir relationnel quand il est avec vous. Vous êtes plein de douceur, vous faites des bisous, vous sentez bon… Et votre enfant ne veut pas que ce plaisir relationnel s’arrête.
Bien souvent les parents interprètent le refus de leurs enfants de voir cesser ce plaisir relationnel comme un manque d’affection. De façon très inconsciente, les parents (et plus particulièrement les mamans) culpabilisent de laisser seul leurs enfants pour dormir. Elles pensent “mon enfant veut rester avec moi parce que je ne lui ai pas donné encore assez de temps, je ne l’ai pas beaucoup vu aujourd’hui etc…”.
La plupart du temps, le refus de dormir seul de votre enfant ne signifie pas que vous n’avez pas donné encore assez de temps à votre enfant. Il signifie simplement que vous avez déjà donné du temps à votre enfant et qu’il en veut encore plus.Si vous parvenez à vous dire “ok j’ai déjà passé pas mal de temps avec mon enfant, j’ai rempli son réservoir affectif de beaucoup d’amour. C’est pour son bien que je couche mon enfant”, vous n’allez plus culpabiliser. Vous serez donc moins stressée. Et votre enfant va le ressentir.
Généralement, nous pouvons constater que les enfants s’endorment très facilement dès lors que c’est le papa, la nounou, la tante qui le couche. Dans ces cas là, l’endormissement ne dure pas trois heures. Comme par magie, l’enfant s’endort rapidement et sereinement. Cela peut être un indicateur: « Si mon enfance s’endort tout seul rapidement quand ce n’est pas moi qui le couche, peut-être, que de façon très inconsciente, je culpabilise. Du coup j’angoisse, et je lui transmets mes peurs ».
Deuxième l’astuce: l’habituation.
Il est très compliqué de demander à un enfant qui n’est jamais seul, dans sa chambre le jour, de le faire la nuit (quand il fait noir, qu’il y a moins de bruit, que la maison est plus silencieuse, et donc plus angoissante …Si votre enfant est capable, le jour de rester seul dans son lit à regarder des livres, à jouer avec des petites voitures, il sera capable de rester seul dans son lit, la nuit.
N’hésitez pas dans la journée et idéalement dans la journée quand il fait nuit vers 17, 18 heures notamment en hiver, à demander à votre enfant de faire un moment calme dans sa chambre ou dans son lit. Cela va lui permettre d’apprendre à gérer la frustration de ne plus être avec vous et faciliter l’endormissement seul.
Troisième astuce: le lâcher-prise sur l’heure d’endormissement.
Votre enfant peu importe, s’il s’endort à 20h, 23h, ou 19 heures. Au pire, il sera fatigué le lendemain matin et il récupérera son sommeil au moment de la sieste ou durant le week end. Il n’y a pas d’enjeu majeur concernant l’heure d’endormissement de votre enfant. N’hésitez pas à laisser votre enfant dans son lit avec des livres ou des petits jouets… Et à partir du principe: mon enfant s’endormira quand il sera fatigué. Vous serez surpris de voir qu’en procédant de la sorte, votre enfant va s’endormir plus vite et tout seul
Quatrième astuces: écarter d’éventuelles angoisses de l’enfant.
Il peut arriver qu’au moment de se coucher, votre enfant vous dise “j’ai peur des monstres, des loups, ou des sorcières ».Il va être important de vérifier s’il n’y a pas des choses, qui se passent dans la journée de l’enfant qui peuvent être à l’origine des peurs au moment du coucher. Par exemple, ça ne se passe pas bien à l’école pour votre enfant ou à la crèche. Si jamais, des choses ne se passent pas bien pour votre enfant dans la journée, cela ne va pas se manifester uniquement le soir au moment du coucher. Cela se manifestera également par d’autres indicateurs durant la journée.
Par exemple, un enfant qui ne mange pas bien, qui ne joue pas, qui reste dans son coin… Sont autant de signes qui viennent s’ajouter aux peurs de l’enfant le soir et qui montrent qu’à priori le problème ne se situe pas dans le coucher mais dans la journée.
Autre chose, les jeunes enfants ont encore beaucoup de mal à mettre des mots sur leurs émotions. Pour eux, la frontière entre peur et frustration est très mince. En fait, ils ne font pas la différence entre les deux. En revanche ils constatent que lorsqu’ils vous disent “je n’ai pas envie d’aller me coucher », vous ne cédez pas et insistez pour qu’ils aillent se coucher. Mais lorsque vos enfants vous disent “j’ai peur d’aller me coucher », vous lui posez des questions, vous restez avec lui pour chercher à comprendre les origines de cette peur. Et de façon très logique, votre enfant comprend qu’il a plus intérêt à dire “j’ai peur” que “je n’ai pas envie ».
Pour vous rassurer et vérifier si votre enfant n’a pas besoin d’extérioriser certaines choses qui se seraient mal passées dans la journée, vous pouvez faire avec lui l’activité des trois choses.
Le principe est le suivant: vous prenez une ardoise et vous demandez à votre enfant trois choses qui se sont bien passées, qu’il a aimées dans sa journée. S’il vous dit “j’ai bien aimé le dessert à la cantine », vous pouvez dessiner un gâteau, s’il vous dit “j’ai bien aimé faire de la balançoire” vous pouvez dessiner une balançoire. Ensuite, vous faites la même chose pour trois choses négatives c’est-à-dire trois choses qu’il n’a pas aimées. Par exemple, s’il vous dit ” je suis tombé par terre dans la cour de récréation “, vous pouvez dessiner un pansement, de façon à permettre à votre enfant d’extérioriser certains événements fâcheux pour lui.
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